 |  Sujet: Confessions d'un jeune marié phobique des vaches. Lun 27 Jan - 21:17 | |
| Ce carnet est la propriété exclusive d'Evain Wise. Gardez vos sales pattes loin de là, espèces de fouine  Cela suprend souvent les gens, lorsqu'ils apprennent que de temps en temps, j'écris. C'est pour cela que généralement, je ne leur dit pas. Pour éviter les pouffages vexant, les "ah mais tu sais écrire ?", et compagnie. Je suis pas stupide non plus. Un peu, parfois. Mais pas tout le temps. Presque. Bref. Si vous n'êtes pas moi et que vous lisez ces mots, fermez mon cahier. Tout de suite. De toutes manières, cela n'aura aucun sens pour vous, car si j'écris, c'est simplement pour moi.
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| | Sujet: Re: Confessions d'un jeune marié phobique des vaches. Dim 2 Fév - 17:04 | |
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Le plus ironique dans l'histoire, c'est que je ne bois pas, d'habitude. Je déteste le goût de l'alcool et je déteste encore plus l'état d'ébriété. Si vous travaillez dans un hôpital, il y a de fortes chances pour que vous partagiez cet avis : allez donc faire un tour aux urgences la nuit d'un vendredi, vous comprendrez. Le nombre de gens qui se mettent tellement mal qu'ils finissent par ne plus savoir leur prénom, cela me déprime et ne me donne surtout pas envie de me mettre dans le même état.
Alors... comment j'en suis arrivé là ? Bonne question. Réponse simple : une énième rupture chaotique et déprimante à souhait. Une crise existentielle. La fatigue générale. L'envie de prendre une semaine de vacances, de claquer un max de tunes dans un voyage à Vegas pour décompresser. La tentation d'un verre. De deux. De trois. Pas plus, mais quand votre système est faible et pas habitué à l'alcool, croyez moi, cela suffit largement. Et le reste de la soirée ? Flou. Trou noir. Un réveil difficile. Aux côtés d'une jolie jeune femme, et une bague au doigt.
Vous savez le plus triste dans l'histoire ? C'est que lorsque les gens l'apprennent, ils me traitent d'irresponsable, on me dit que j'ai gâché ma vie, tout ça tout ça. Le même refrain que si j'avais tué un gamin en conduisant bourré. Génial. Dans ces moments là, les gens oublient que j'ai toujours été quelqu'un de studieux malgré mes conneries, que j'ai été loin dans mes études, et que j'ai une situation stable. Tout ce dont ils sont capables de voir, c'est ma connerie du moment. Rien de plus. Mais ma vie ne tourne pas autours de ça, quand même. Personne ne se soucie de ce que j'ai pu vivre moi ! Bande de sans cœur. Même quand je me suis fait agresser par un pokémon, les gens ne se sont même pas demandé comment j'avais vécu la chose, mais plutôt ce que pouvait bien faire un machinmeuh en pleins milieu de la ville pendant la nuit. Tous des sans cœur j'vous dit.
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